La Nasa inquiète de l’arrivée de la future station spatiale chinoise
La Station spatiale internationale (ISS) arrive en fin de vie, et le patron de la Nasa se dit inquiet de devoir "céder du territoire" à la Chine dans l’espace.
Jim Bridenstine, administrateur de la Nasa, se trouvait au Congrès mercredi pour une audition quand il a déclaré : “Une chose m’inquiète. La Chine est en train de construire rapidement ce qu’ils appellent la station spatiale internationale chinoise. Ils sont rapidement en train de la promouvoir auprès de tous nos partenaires internationaux, dans lesquels nous avons tant investi”.
Des initiatives privées, et vite !
“Ce serait tragique, après tout ce temps et tant d’efforts, d’abandonner l’orbite terrestre basse et de céder du territoire” à la Chine dans l’espace, a-t-il encore dit. Et ce, dans le cas où aucune initiative privée ne viendrait prendre le relais. Car c’est un fait, l’ISS devrait être déclarée hors service en 2030 après plus de trente années de et la Nasa n’entend pas remplacer l’ISS par une autre station.
Garder une présence en orbite basse
Le but est plutôt de conserver une présence en orbite basse, tout en se concentrant sur les missions lunaires, martiennes entre autres. Seulement, les membres du Congrès freinent des quatre fers pour allouer plus de crédits à la Nasa, et qui lui permettraient de “vendre” aux sociétés l’intérêt de l’orbite terrestre basse.
Tiangon, assemblage imminent
Quant à Tiangong, la station spatiale modulaire chinoise, elle devrait être plus petite que l’ISS. Son assemblage doit s’effectuer entre l’année prochaine et 2023. Le premier module pourrait être lancé dès le début 2021, vol humain et ravitaillement suivant peu de temps après. Trois astronautes pourront y prendre place, et des expériences scientifiques pourront y être effectuées, tout comme dans l’ISS. France, Allemagne, Japon, Pérou et Kenya se sont, d’après l’agence de presse Chine Nouvelle, montré intéressés par l’envoi d’expériences scientifiques.