La pandémie a chamboulé le classement des villes où il fait bon vivre
Le classement annuel de The Economist place Nouvelle-Zélande, Japon et Australie aux premières places, au détriment du Vieux Continent.
Oui, les différentes gestions de la pandémie de Covid ont aussi eu un impact sur le classement annuel des villes les plus agréables du monde, un classement dressé par The Economist. En ce qui concerne l’édition 2021, parue ce jour, Auckland (Nouvelle-Zélande) se classe première, suivie par Osaka (Japon), Adelaide (Australie), Tokyo et Wellington (Nouvelle-Zélande). Les auteurs expliquent qu’“Auckland s’est hissée en haut du classement grâce à son approche réussie pour contenir le Covid-19, qui a permis à la société de rester ouverte et à la ville d’avoir une meilleure performance en termes d’enseignement, de culture et d’environnement”.
L’Europe à la trappe
En revanche, “les villes européennes ont eu une performance particulièrement médiocre dans l’édition de cette année”. Vienne (Autriche), ville auparavant la plus agréable entre 2018 et 2020, se retrouve désormais 12e. L’étude évoque en général le “stress sur les ressources hospitalières qui ont augmenté pour la plupart des villes allemandes et françaises”, tout comme “les restrictions aux mouvements et aux rassemblements qui ont limité l’offre culturelle”.
L’ascension fulgurante d’Honolulu
Et certaines villes des Etats-Unis connaissent un meilleur destin dans ce classement 2021, pour les mêmes raisons que celles mentionnées an Asie et Océanie. À l’instar de Houston (Texas) qui gagne 24 places (31e place) grâce à un faible nombre de malades et à un assouplissement des restrictions de confinement. Mais le bond le plus notable est à mettre au crédit d’Honolulu (Hawaï) qui gagne 46 places (14e) en vertu “de gros progrès dans la façon de contenir la pandémie et de déployer le programme de vaccination”. Sans surprise, en raison de la guerre civile, la capitale syrienne Damas reste la ville où la vie est la plus difficile.