La police rouvre les enquêtes sur deux disparitions d’enfants, en 1997 et 2011
Deux appels ont été lancés par la police avec deux adresses à contacter en cas d'information.
Malgré le talent des enquêteurs, certaines affaires restent non-élucidées des années après le début de l’enquête. Mais comme le révèle Ouest-France, c’est lors de la Journée mondiale des enfants disparus que l’Office central de la répression des violences aux personnes a rouvert deux affaires jamais élucidées. Celles de la disparition de deux mineurs, Mathis Jouanneau et Cécile Valin, en 1997 et 2011. C’est le patron de l’Office central de la répression des violences aux personnes, Eric Berot, qui a annoncé la relance des enquêtes.
Deux disparitions non-élucidées
Eric Berot s’est d’abord exprimé sur la disparition de Mathis, 8 ans au moment des faits, enlevé par son père en 2011 à Caen, dans le Calvados. Si le père a bien été interpellé à Montpellier après une errance de trois mois, l’enfant n’a jamais été retrouvé. Eric Berot explique que la police ne sait pas “si l’enfant est vivant ou mort” mais que les forces de l’ordre ont “décidé de refaire une analyse criminelle de l’affaire et de mettre dans l’appel à témoins une photo du petit, vieilli (à l’âge de 16 ans) et une datant de sa disparition”.
Quant à la jeune Cécile Valin, la disparition remonte à 1997. Cette dernière a disparue à 17 ans, après avoir quitté son domicile à pied dans l’après-midi à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie. Sa dernière trace est sur une route départementale direction Chambéry. Pour cette disparition, Eric Berot avoue que le mystère reste épais “Elle s’est volatilisée. Toutes les hypothèses sont envisagées. Une commission rogatoire a été délivrée afin de réévaluer le dossier.
Avec la réouverture de ces deux dossiers, Eric Berot invite les personnes détenant des informations à contacter l’adresse ocrvp@interieur.gouv.fr pour Cécile Valin et jouanneau@interieur.gouv.fr pour Mathis Jouanneau.
Un appel a également été lancé sur les réseaux sociaux, notamment Twitter. Une occasion pour la police d’enfin résoudre ces affaires ayant plusieurs années.