La demande de remise en liberté de l'agresseur du jeune homme a été refusée.
C’est une agression particulièrement violente qui a eu lieu en 2016. Marin Sauvajon, jeune étudiant, avait été tabassé à mort après avoir défendu un couple agressé dans les rues de Lyon. On apprend aujourd’hui à travers Le Parisien que l’un de ses agresseurs, 17 ans au moment des faits, ne sera pas libéré. Marin Sauvajon souffre aujourd’hui de lourdes séquelles neurologiques, frappé à la tête par une béquille alors que le baiser anodin de quarantenaires avait provoqué la colère des agresseurs.
Une liberté conditionnelle refusée pour l’agresseur de Martin
C’est une décision qui a été rendue à huis-clos et communiqué par les avocats du dossier. Le 29 avril, le juge d’application des peines était favorable à la libération de l’agresseur de Marin Sauvajon. Le parquet avait alors fait appel. Lors de l’attaque, le jeune étudiant avait passé 11 jours dans le coma après avoir été frappé violemment à la tête par une béquille, souffrant d’un traumatisme crânien.
L’agresseur ayant plongé Marin Sauvajon dans un état de grave handicap avait été condamné, en mai 2018, soit deux ans après l’attaque, à sept ans et demi de prison par la cour d’assises des mineurs. En raison de son jeune âge au moment des faits, 17 ans, sa peine avait été allégée.
Pour justifier ce refus de remise en liberté, la cour d’appel évoque notamment un projet professionnel “insuffisamment abouti” pour le détenu. Mais la justice retient également le traumatisme encore vivace de Marin Sauvajon et “un risque de trouble à l’ordre public” par l’agresseur. Sans oublier que les juges affirment que l’indemnisation de la partie civile est insuffisant.
l’avocat de Marin, Dominique Arcadio, a expliqué que “Cette décision va être vécue comme un véritable soulagement pour la famille” […] L’arrêt de la cours évoque la situation de la victime, la gravité des blessures, la façon dont sa famille le vit… Cela rééquilibre de ce point de vue la décision rendue fin avril, dans laquelle Marin n’apparaissait pas“.
L’homme juge que la sortie de l’agresseur aurait été “prématurité“. Un agresseur actuellement incarcéré au centre de détention de Roanne, dans la Loire.