Le "réseau social de l'emploi", filiale de Microsoft, compte aujourd'hui près de 700 millions d'utilisateurs dans le monde.
LinkedIn semble rejoindre la longue liste des entreprises mises en difficulté par la crise du Covid-19. Le PDG du réseau social, Ryan Roslansky, vient en effet d’annoncer des coupes drastiques dans ses effectifs. 960 salariés, soit 6 % de l’effectif global de l’entreprise, vont être licenciés.
Offres payantes délaissées pendant la crise
C’est via une note de blog publiée sur la newsroom de l’entreprise que Ryan Roslansky, à la tête de LinkedIn depuis 2 mois, a annoncé la nouvelle. La plupart des 960 postes supprimés proviennent de la branche commerciale de LinkedIn, dont l’activité a drastiquement baissé pendant le confinement. La crise économique a en effet fait chuter les recrutements des entreprises qui se sont beaucoup moins tournées vers les offres payantes de LinkedIn pour trouver la perle rare.
Ces offres premium représentent la principale source de revenus du réseau social qui compte aujourd’hui plus de 700 millions de membres, soit le chiffre le plus élevé depuis sa création.
Pas d’autres suppressions de postes en vue
Selon Ryan Roslansky, ces licenciements sont les seuls prévus à l’heure actuelle. Les salariés concernés bénéficieront d’un plan d’accompagnement personnalisé. Ils recevront notamment 10 semaines de salaire et une aide à la recherche d’emploi en plus des dispositions prévues par le Code du travail des pays où ils exercent. Ces salariés auront également la possibilité de garder le matériel qui leur était fourni (Téléphone et ordinateur).
Créé en 2002 en Californie, LinkedIn s’est rapidement imposé comme le leader des réseaux sociaux professionnels. Un succès qui avait poussé Microsoft à débourser 27 milliards de dollars pour racheter l’entreprise en juin 2016. LinkedIn a continué sa croissance et affichait 2 milliards de dollars de chiffres d’affaires pour le premier trimestre 2020. Il aura suffi de quelques semaines de crises pour faire vaciller ce poids lourd de la Tech. La filiale française de LinkedIn est concernée par cette vagues de licenciements.