Le Tour de France se met au vert : le nouveau visage écolo de la célèbre course
L'organisateur du Tour de France a été interrogé sur la manière dont il gère l'impact environnemental de la caravane et des nombreux véhicules impliqués, une tâche qui s'avère indubitablement complexe. Quelles mesures sont mises en place pour relever ce défi ?
TL;DR
- L’organisateur du Tour de France, A.S.O, s’efforce de réduire l’impact écologique de l’événement.
- Des mesures ont été prises, notamment l’utilisation de véhicules électriques et hybrides, et la mise en place de zones de collecte de déchets.
- Les goodies distribués sont désormais sans emballage plastique à usage unique et sont fabriqués plus localement.
Quand le Tour de France passe au vert
Dans le monde du sport, rares sont les événements qui ne suscitent pas une certaine controverse en matière d’écologie. L’un d’eux est sans doute le Tour de France. Avec sa caravane de véhicules et ses foules de spectateurs, il est inévitable que l’impact environnemental soit conséquent. Mais aujourd’hui, l’organisateur du Tour, A.S.O, prend des mesures pour atténuer cet impact.
Un pas vers l’électrique
Le premier défi auquel s’attaque A.S.O est celui des véhicules. On ne compte pas moins de 2000 véhicules qui accompagnent le Tour, dont 150 font partie de la caravane publicitaire. Heureusement, « On compte 19 véhicules électriques, et 23 hybrides », explique Karine Bozzacchi, responsable RSE de la direction du cyclisme chez A.S.O. De plus, toute la flotte d’organisation est passée en hybride, une partie étant même totalement électrique.
La gestion des déchets
Le deuxième défi est celui des déchets. Les cyclistes consomment des barres énergétiques et des gels pour maintenir leur performance, ce qui génère un volume considérable de déchets. C’est pourquoi le Tour a mis en place des zones de collecte depuis 2010. En outre, le public est de plus en plus conscient de la nécessité de ne pas laisser ses déchets sur la route. Depuis 2023, le compostage a même été introduit sur le Tour.
Le cas des goodies
Enfin, le dernier défi est celui des goodies, ces petits objets promotionnels distribués lors de l’événement. Karine Bozzacchi explique que « La caravane en distribue moins qu’il y a quatre ou cinq ans. Les entreprises font fabriquer les goodies moins loin, et en moins grande quantité. » De plus, désormais, aucun emballage plastique à usage unique n’est utilisé pour ces goodies.
Il est clair que le Tour de France est encore loin d’être parfait en matière d’écologie. Cependant, les efforts déployés par A.S.O pour rendre cet événement plus respectueux de l’environnement sont à saluer. Les petits pas effectués aujourd’hui permettront sans doute de grandes avancées demain.