Législatives 2024 : Gérard Larcher prône un nouveau gouvernement pour septembre
Le Président du Sénat souhaite qu'aucun nouveau gouvernement ne soit nommé avant la fin de l'été et des Jeux Olympiques, et propose que Gabriel Attal conserve son poste jusqu'en septembre. Et vous, qu'en pensez-vous ?
TL;DR
- Le Président du Sénat, Gérard Larcher, souhaite qu’un nouveau gouvernement en France ne soit pas installé avant septembre 2024.
- Il propose que le gouvernement actuel reste en place pendant l’été et les Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
- Cette position est également soutenue par Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.
Gérard Larcher plaide pour un report de la nomination du nouveau gouvernement
Le Président du Sénat, Gérard Larcher, a fait part de sa volonté de voir la nomination du prochain gouvernement français reportée à septembre 2024. Ce dernier suggère que le gouvernement actuel, sous la direction de Gabriel Attal, reste en place durant l’été et les Jeux olympiques et paralympiques de Paris.
Un été et des Jeux olympiques sans changement
Lors d’une rencontre avec le Président de la République, Emmanuel Macron, Gérard Larcher a souhaité que la France prenne le temps de « sauter » l’été et la période des Jeux. « Nous accueillons le monde aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques », a-t-il déclaré sur BFMTV.
Bruno Retailleau approuve le report
Le Président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, a également exprimé son soutien à l’idée d’un « gouvernement démissionnaire » qui « reste en place pour les Jeux olympiques et paralympiques », qui doivent s’achever le 8 septembre.
Un contexte politique tendu
M. Larcher a vivement critiqué la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et a déclaré : « il nous a mis dans le pétrin, c’est à lui de nous sortir du pétrin ». Il a toutefois exclu la possibilité de devenir Premier ministre, affirmant qu’il avait vocation à rester président du Sénat.
Une autre date clé est actuellement débattue : le 18 juillet, qui marque le début de la nouvelle mandature de l’Assemblée nationale. Les 577 députés nouvellement élus pourront alors déposer une motion de censure, prévue à l’article 49, alinéa 2 de la Constitution. Ce jour-là, l’hémicycle pourrait renverser le gouvernement en place.