Les pros de l’événementiel demandent la tenue de “mariages-test” en vue de reprendre leurs activités
Le secteur de l’événementiel est particulièrement touché par la crise sanitaire. 34% unions ont été annulées en 2020.
Organiser des “mariages-test“, sur l’exemple des “concerts-test” ? C’est la proposition de l’Union des professionnels solidaires du mariage et de l’événementiel (UPSE) faite aux ministères de la Santé, du Travail et des Finances, tout comme à l’ensemble des députés et sénateurs. Car depuis de très nombreux mois, l’interdiction des rassemblements de plus de six personnes a porté un coup sérieux aux activités, et donc au chiffre d’affaires, des organisateurs de mariage.
Des tests réunissant une centaine de personnes ?
Le Parisien a pu jeter un oeil sur le protocole proposé. Ces mariages-tests pourraient réunir jusqu’à 100 personnes, lesquelles se seraient soumises à un test PCR 72 heures avant l’événement. Pendant la fête de mariage ? La haie d’honneur serait exécutée en respectant la distanciation physique, la danse serait masquée, et le DJ pourrait interrompre la musique pour rappeler les gestes barrières s’ils ne sont plus assurés. Melissa Humbert-Ferrand, elle-même organisatrice de mariages et porte-parole de l’UPSE, résume : “Si le DJ se rend compte que sur la piste de danse, les invités se rapprochent un peu trop, passée une certaine heure, rien ne l’empêche d’arrêter la musique pour rappeler les règles”.
Certains élus y sont favorables
D’après la représentante de l’UPSE, le secteur pèse “un peu plus de 3 milliards d’euros”. Une partie du monde politique s’est dit enclin à soutenir cette initiative, à l’instar de l’adjointe (EELV) à l’emploi et l’économie durable de Lyon, Camille Augey, qui a ainsi déclaré au Parisien que “la ville de Lyon apporte son soutien moral et politique à ce projet” et se dit “disposée à organiser un mariage-test civil en mairie”. Ou comme Benjamin Dirx, député (LREM) de Saône-et-Loire, lequel indique que “Ces derniers temps, on a beaucoup entendu le monde du sport, de la culture, beaucoup moins celui de l’événementiel. Il est désormais nécessaire de mettre sur la table ce type de projets”.