Les réformes sociales et fiscales de 2019 ont surtout profité à la classe moyenne, note l’Insee
Et plus précisément à la classe moyenne intermédiaire, située entre le 3e et le 8e décile de revenus. Explications.
Jeudi, l’Insee a publié un ouvrage intitulé France, portrait social. Contrairement à 2018, alors que les réformes fiscales profitaient aux plus aisés, celles de 2019 ont profité à la classe moyenne intermédiaire (entre le 3e et le 8e décile de revenus, correspondant à un revenu disponible situé entre 21.000 euros et 50.000 euros par an).
1% de niveau de vie gagné pour les Français en 2019
Ainsi, pour l’Insee, l’ensemble de ces réformes a fait gagner en moyenne 1% au niveau de vie des Français, l’équivalent de 250 euros par personne, contre 0,7% l’année précédente. Quelles sont les réformes ayant profité aux classes moyennes ? Les baisses de la taxe d’habitation, de la contribution sociale généralisée (CSG) pour les retraités et l’exonération des heures supplémentaires ont permis d’obtenir un gain entre 300 et 340 euros sur l’année 2019. Dans une moindre mesure, les ménages modestes (en-dessous de 21.000 euros de revenus par an) ont obtenu un gain de 160 à 280 euros pour l’année 2019. Et cela est notamment dû à la revalorisation de la prime d’activité et “dans une bien moindre mesure, [par] la baisse de la taxe d’habitation et les revalorisations de minima sociaux à destination des personnes âgées ou handicapées”, pointe l’Insee.