Ligue 1 : Mediapro suggère de continuer à diffuser les matches après le 31 janvier “à titre gratuit”
C'est l'AFP, citant une source proche du dossier, qui révèle cette proposition faite par le groupe sino-espagnol à la Ligue de football professionnel (LFP).
Mediapro a été évincée par la LFP faute d’avoir pu honorer ses traites liées à l’achat initial de 80% des droits de diffusion du foot professionnel français. Mais l’AFP, citant une source proche de l’affaire, indique que la société catalane à fonds chinois a adressé un courrier à la Ligue dans lequel elle indique vouloir poursuivre, via sa chaîne Téléfoot, la diffusion des rencontres de Ligue 1 après le 31 janvier, et “à titre gratuit”.
Des diffusions “au moins jusqu’à la fin de la saison”
Dans ce courrier, c’est “au moins jusqu’à la fin de la saison” que la diffusion est proposée. Et de toute façon au-delà du 31 janvier prochain, date au-delà de laquelle Mediapro ne pouvait plus prétendre retransmettre les matchs, selon l’accord de retrait signé en décembre. Pour sa part, la Ligue n’a toujours pas de diffuseur télé, et dès le début de février un écran désespérément noir pourrait bien être la seule chose que les fans de foot français aient se mettre devant la rétine.
Le principe de l’appel d’offres validé
Qu’est-il certain à ce jour ? La LFP a validé la principe d’un nouvel appel d’offres pour les droits TV. Avant qu’un ou des diffuseurs soient trouvés, des groupes télé se sont engouffrés dans la brèche. A l’image de TF1 et M6, toujours gracieusement. Mais aussi, avance la source à l’AFP, France Télévisions. Ce weekend, Mediapro a précisé qu’il vouloir transférer “l’ensemble de ses revenus à la Ligue“, après déduction des coûts opérationnels, d’après une autre source. Elle avance également que “Cette proposition peut également couvrir l’hypothèse d’un appel d’offres partiel, où une partie des rencontres ne trouverait pas preneur”. Depuis le mois d’octobre, période à laquelle Mediapro a cessé d’honorer ses traites, le foot français est dans la tourmente, et la survie de certains clubs pourrait être remise en cause par ce défaut de paiement massif.