Marine Le Pen se dit victime de “harcèlement politique” de la part d’Éric Dupond-Moretti
La présidente du Rassemblement national a dénoncé l'“incroyable violence” et le “mépris” du ministre de la Justice.
Tout a commencé samedi quand Marine Le Pen a provoqué de nombreuses réactions après des propos acerbes sur sa rivalité avec le ministre de la Justice : “L’obsession que Monsieur Dupond-Moretti a à mon égard commence à devenir relativement étrange. Il paraît qu’il reste quelques bracelets anti-rapprochement en rab’, je suis preneuse”. Le lendemain sur LCI, Marine Le Pen justifiait cette pique, expliquant avoir “répondu par le sourire au harcèlement dont Éric Dupond-Moretti fait preuve à mon égard”.
Dupond-Moretti, “insultant, injurieux”
Selon la candidate à la prochaine élection présidentielle, “Le président de la République s’honorerait à expliquer au ministre de la Justice que quand on a cette charge si lourde, dans un moment si compliqué de notre pays, on ne peut pas habiter cette fonction sans impartialité et courtoisie républicaine. C’est très grave de voir un ministre de la Justice se comporter de cette manière : être insultant, injurieux, parler de chasser un parti politique”. Elle fustige également une “incroyable violence, la volonté de diviser, (…) le mépris à l’égard de millions d’électeur” et “l’insulte permanente envers la cheffe de l’opposition”.
“Il va mobiliser les électeurs contre lui”
Quant à la candidature du ministre dans les Hauts-de-France pour le scrutin régional, Marine Le Pen estime qu’il s’agit d’une “très bonne nouvelle pour le RN car il va à l’évidence mobiliser nos électeurs (…) Ses ambitions électorales m’apparaissent anachroniques avec la situation”. Que pense-t-elle de Républicains ? Selon elle, le parti constitue une “fausse opposition” car certains candidat aux prochaines Régionales soutenaient le président Macron : “Cette fausse opposition que représente LR (…) est une forme de trahison des électeurs”.