Maroc: Séisme dévastateur fait près de 2 900 victimes, espoirs de survivants s’évanouissent
Trois jours se sont écoulés depuis le dévastateur séisme qui a secoué le Maroc, et malheureusement, l'espoir de retrouver des survivants s'effrite. Cependant, une secouriste insiste sur le fait qu'il ne faut jamais perdre espoir.
Tl;dr
Une catastrophe sans précédent
Le Maroc vit ses heures les plus sombres. Un séisme sans précédent a frappé le pays, laissant derrière lui un bilan lourd et des plaies béantes. Le dernier bilan fait état de 2862 morts et 2562 blessés. Les équipes de secours, locales et internationales, sont à pied d’œuvre, mais les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent au fil des heures.
Une mobilisation sans relâche
Les secouristes, soutenus par des volontaires, ne ménagent pas leurs efforts pour aider les victimes. Cependant, les régions montagneuses, particulièrement touchées par le séisme, restent difficiles d’accès. Malheureusement, face à cette situation, certains habitants de zones isolées se sentent abandonnés. “L’État n’est pas venu”, témoigne Mouhamed Aitlkyd, un habitant.
Des promesses gouvernementales
Face à cette tragédie, le gouvernement marocain tente de rassurer ses citoyens. Aziz Akhannouch, le Premier ministre, a annoncé lors d’une réunion que des solutions sont à l’étude pour les personnes sans abri. “Les citoyens qui ont perdu leur logement recevront des indemnités (…)”, a-t-il déclaré. En attendant, des hôpitaux de campagne ont été installés par l’armée marocaine pour soigner les blessés.
Une aide internationale précieuse
Quatre pays ont répondu présent à l’appel du Maroc en envoyant des équipes de recherche et sauvetage. L’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis ont ainsi prêté main-forte au Maroc. Selon Annika Coll, cheffe de l’équipe espagnole, “Il y a toujours de l’espoir”.
En dépit de la tristesse et du désespoir, le Maroc tente de se relever, porté par la solidarité nationale et internationale. Cette catastrophe est la plus meurtrière depuis le séisme d’Agadir en 1960, qui avait fait entre 12 000 et 15 000 victimes. La plaie est profonde, mais l’espoir demeure.