Michel Barnier face à des urgences économiques majeures dans le budget 2025
Découvrez comment Michel Barnier compte gérer les multiples urgences économiques face au déficit du budget 2025 !
Tl;dr
- Michel Barnier, nouveau Premier ministre, doit gérer plusieurs urgences économiques.
- Le gouvernement doit boucler le budget 2025 avant le 1er octobre.
- La France doit présenter son plan de réduction du déficit public à Bruxelles avant le 20 septembre.
- Il est crucial de maintenir la confiance des ménages et des entreprises.
Michel Barnier face à des urgences économiques
Dès sa nomination, le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, se voit confronté à plusieurs défis économiques majeurs, tant sur la scène nationale qu’au niveau européen.
Un budget 2025 à boucler en un temps record
La première tâche de Michel Barnier est de déposer le budget 2025 au Parlement avant le 1er octobre. Cependant, avant d’arriver au Parlement, le projet de budget doit obtenir l’approbation du Conseil d’État et du Haut Conseil des Finances publiques.
De plus, ni l’Assemblée nationale ni le Sénat n’ont encore examiné le texte budgétaire qui donne quitus au gouvernement pour sa gestion des comptes de l’année précédente.
Réduire le déficit pour rassurer Bruxelles
En raison d’un déficit excessif, la France doit présenter à Bruxelles son plan de réduction du déficit public avant le 20 septembre. Selon une note du Trésor français, le déficit public pourrait atteindre 5,6% du PIB en 2024 et 6,2% en 2025.
Pour Philippe Ledent, économiste chez ING, « il y a un énorme enjeu de stabilisation ou de réduction du déficit sans faire trop de dégâts sur l’économie ».
Confiance des ménages et des entreprises : un enjeu majeur
Depuis la dissolution de l’Assemblée, l’économie française est pénalisée par un certain attentisme. Selon Hélène Baudchon, économiste à BNP Paribas, « les ménages comme les entreprises dépensent plus facilement s’ils y voient clair ».
De plus, malgré une inflation modérée, les Français ont épargné près de 18% de leurs revenus au printemps. Cette épargne élevée a entraîné une consommation des ménages atone.