Miracle de la nature : Un boa présumé mâle accouche seul de 14 bébés
Un boa arc-en-ciel a réussi à se reproduire de manière autonome dans le sud de l'Angleterre, un phénomène rarissime qui n'a été observé que trois fois en captivité à travers le monde. Qu'est-ce qui a rendu cet événement si exceptionnel ?
TL;DR
- Un boa arc-en-ciel s’est reproduit tout seul en Angleterre.
- C’est la troisième fois qu’un tel phénomène se produit en captivité.
- Les bébés sont des clones de leur mère avec des marques légèrement différentes.
Un phénomène exceptionnel
Dans le sud de l’Angleterre, un événement pour le moins inhabituel a stupéfié l’équipe de l’Université de Portsmouth. Un boa arc-en-ciel, identifié à tort comme mâle et surnommé Ronaldo, a donné naissance à 14 bébés sans l’aide d’un autre reptile. Ce serpent n’avait pas été en contact avec d’autres de son espèce depuis près d’une décennie. « Nous ne pouvions pas en croire nos yeux », a déclaré Amanda McLeod, soigneuse animalière à l’université.
La parthénogenèse, une fertilisation naturelle
Cette naissance miraculeuse est due à un phénomène extrêmement rare appelé parthénogenèse. Cette forme de fertilisation naturelle permet à un individu de se reproduire de manière asexuée, l’embryon étant fécondé sans l’aide de cellule du sexe opposé. Pete Quinlan, le spécialiste des reptiles de l’université, a été appelé pour examiner cette découverte étonnante. « J’élève des serpents depuis 50 ans et je ne savais pas que cela se produisait », a-t-il admis, visiblement sous le choc.
Une reproduction asexuée rare chez les boas
Selon Pete Quinlan, « En fait, les bébés sont des clones de leur mère, bien que leurs marques soient légèrement différentes ». Les boas sont ovovivipares, ce qui signifie que les œufs sont incubés à l’intérieur du corps de la mère qui donne ensuite naissance à des bébés serpent. Cette reproduction asexuée chez un boa arc-en-ciel captif serait seulement la troisième à être recensée dans le monde.
Une opportunité d’apprentissage
Ce phénomène offre une excellente occasion aux étudiants de l’université d’en apprendre plus sur le développement des serpents. « C’est une super opportunité pour nos élèves d’en apprendre plus sur le développement des bébés serpents. » déclare Quinlan. Le spécialiste travaille désormais sur l’identification du sexe des bébés serpents et sur la construction de 14 nouveaux vivariums pour les accueillir.