Plan de sobriété énergétique : voici les actions que compte mettre en place le gouvernement

Vers un plafonnement de l'électricité début 2022.Unsplash
Après l’annonce le 14 juillet d’un plan de sobriété énergétique, le gouvernement précise peu à peu les actions mises prochainement en place à ce sujet.
Le 14 juillet 2022, Emamanuel Macron est venu déclarer à travers son interview diffusé sur TF1 et France 2 l’arrivée d’un « plan de sobriété » énergétique. Le président de la République expliqué ainsi que son objectif était « que l’on puisse se mettre en situation de consommer moins ». Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, vient désormais de préciser les premiers contours de la mise en œuvre de ce plan, visant à réduire de 10 % notre consommation d’énergie par rapport à 2019, d’ici à 2024.
Les premières actions du plan de sobriété énergétique
Auprès du Journal du Dimanche, Agnès Pannier-Runacher est ainsi venue déclarer : « Dans les prochains jours, je vais prendre deux décrets : le premier généralise l’interdiction des publicités lumineuses quelle que soit la taille de la ville entre une heure et six heures du matin, sauf rares exceptions comme les gares et les aéroports ; et le second interdit aux magasins d’avoir leurs portes ouvertes alors que la climatisation ou le chauffage fonctionne. La clim à fond la porte ouverte, ce n’est plus acceptable ! ».
En cas de non-respect de ces deux nouvelles règles, le gouvernement précise que les entreprises pourront encourir jusqu’à 750 euros d’amende dans le cas où elles gardent leurs portes ouvertes avec la climatisation allumée et 1500 euros pour les publicités lumineuses allumées de une heure à six heures du matin.
La ministre de la Transition écologique a notamment souligné au micro de RMC que le fait de laisser les portes ouvertes représentait « c’est 20% de consommation en plus ». À noter, certaines villes comme Paris, Lyon et Bourg-en-Bresse interdisent déjà cette pratique.
Pour la publicité lumineuse, il est important de rappeler que la réglementation actuelle interdit déjà les affichages entre une heure et six heures du matin en France dans les agglomérations de moins de 800 000 habitants. Les plus peuplés répondent de leur côté au règlement local de publicité (RLP). Le nouveau décret annoncé aura ainsi pour objectif d’«harmoniser les règles», explique le ministère, soulignant au passage que « les contours seront précisés » et que « l’idée est vraiment que cela soit applicable dès à présent ».