Plan gouvernemental : Le loup bientôt chassé comme le sanglier?
Lundi 18 septembre, les ministères de l'Agriculture et de la Transition écologique ont officiellement dévoilé leur cinquième plan national d'action concernant le loup, qui couvrira la période 2024-2029.
Tl;dr
- Le 5e Plan national d’action sur le loup sera présenté le 18 septembre 2024.
- Le loup est maintenant présent dans 55 départements français, avec 1 104 individus recensés.
- Le plan vise à concilier la conservation du loup et la protection de l’élevage.
- Le statut de protection du loup pourrait être révisé à l’échelle européenne.
Un nouveau plan pour le loup en France
La France prépare une nouvelle stratégie pour gérer sa population de loups, en constante augmentation. Les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique présenteront le 18 septembre 2024 leur 5e Plan national d’action sur le loup pour la période 2024-2029.
Depuis la première « cellule de veille » dédiée au loup en septembre 2023, la présence du prédateur sur le territoire français s’est accrue. Le loup est maintenant présent dans 55 départements, et sa population atteint 1 104 individus recensés, selon le ministère de l’Agriculture.
Protéger le loup et l’élevage
Avec ce 5e plan, l’objectif du gouvernement est de concilier conservation de l’espèce et protection du pastoralisme et de l’élevage. Le défi est de taille, étant donné l’augmentation des attaques de loups contre les troupeaux, qui ont fait près de 12 500 victimes parmi le bétail en 2022.
Le statut du loup pourrait changer
La question de qui faut-il protéger en priorité, entre le loup et les élevages, devient de plus en plus pressante. Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a ouvert la porte à une possible révision du statut du loup, actuellement classé comme une espèce protégée en accord avec la Convention de Berne de 1979.
Un plan dévoilé le 18 septembre 2024
Parmi les actions envisagées dans le nouveau Plan loup, il est question de « lâcher du lest pour permettre […] de mieux gérer, mieux protéger et mieux accompagner » les éleveurs. La question du loup semble loin d’être réglée, alors que les défenseurs des animaux et les éleveurs expriment des points de vue opposés sur la question.