Pôle emploi : renforcement des mesures de sécurité après le meurtre de Valence
Le drame de Valence il y a quelques jours "va nous conduire à renforcer nos travaux pour assurer encore plus la sécurité", a indiqué le DG adjoint de l'établissement public.
A l’issue d’un comité social et économique central (CSEC) dédié au drame qui coûté la vie à une conseillère d’une agence à Valence (Drôme), son directeur adjoint a déclaré mercredi qu’il “va nous conduire à renforcer nos travaux pour assurer encore plus la sécurité”. Paul Bazin rappelle que “rien n’aurait permis d’anticiper et encore moins d’empêcher”, mais “à court terme, nos directeurs régionaux ont la possibilité de mettre en place, lorsque la situation de l’agence le nécessite, des agents de sécurité privée qui peuvent contrôler les entrées”.
Un dépôt de plainte plus systématique
M. Bazin a ajouté que la politique de suivi des signalements d’incidents sera aussi renforcée, simplifiée et que le dépôt de plaintes sera appuyé plus systématiquement. A ce jour, a-t-il tenu à rappeler, environ 10 000 agents sont formés à la gestion des tensions, que des boutons sont prévus sur chaque ordinateur pour alerter; ou encore, qu’un système de fiches de signalement pour gérer les situations d’agression existe déjà.
233 plaintes portées en 2020
Au cours de l’année dernière, “un peu plus de 9 000 signalements” d’agressions ou incivilités ont été recensés, dans le contexte d’une année “atypique” en raison de la crise sanitaire. Dans le détail, 7% des faits concernaient des menaces verbales graves et moins de 1% des actes de violence physique, le reste étant constitué d’écarts verbaux, des impolitesses. Ces faits ont débouché sur 233 plaintes en 2020.