Poutine juge “inacceptable” l’ingérence de Macron dans les affaires biélorusses
C'est après la rencontre entre Emmanuel Macron et la cheffe de file de l’opposition biélorusse en Lituanie qu'une conversation téléphonique s'est tenue entre les deux présidents.
Mercredi, Vladimir Poutine a indiqué à son homologue français que “toutes les tentatives d’interférence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain et de pression extérieure sur les autorités légitimes sont inacceptables”, et ce dans le cadre de leurs discussions liée à la Biélorussie.
Tikhanovskaïa “époustouflée” par Macron
A Vilnius, Emmanuel Macron avait auparavant rencontré Svetlana Tikhanovskaïa, à la tête de l’opposition au président biélorusse Alexandre Loukachenko. A RTL, celle qui a trouvé refuge en Lituanie a confié être “époustouflée” par le président français. Elle ajoute, évoquant un “entretien très riche”, que le président français a “une compréhension profonde de la situation” dans son pays. “Il a pris ce problème à bras le corps. Je crois qu’il est vraiment conscient de tous les tenants et aboutissants de la situation qui est la nôtre”. Selon l’opposante, M. Macron “a dit qu’il ne ménagerait pas ses efforts et ferait tout son possible pour jouer un rôle de médiateur dans cette négociation avec les autorités, qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour essayer de fluidifier l’échange et pour faire en sorte que différents pays puissent prendre part à cette négociation”.
Objectif : “une transition pacifique”
Svetlana Tikhanovskaïa s’exprimera à l’Assemblée nationale le 7 octobre prochain, alors qu’Emmanuel Macron a réitéré qu’il ferait tout pour aider à la médiation. Mardi à Vilnius, il déclarait ainsi : “L’objectif, c’est une transition pacifique, la libération des personnes qui restent en prison pour leurs opinions politiques et la tenue d’élections dans un cadre libre, sous surveillance internationale”.