Recherche désespérée des disparus dans les décombres de l’attentat en Russie
Actuellement, on dénombre 133 victimes suite à l'attaque terroriste survenue à la salle de concert du Crocus City Hall à Krasnogorsk, en Russie, selon les autorités locales. Quelles seront les répercussions de cet événement tragique ?
TL;DR
- Attaque dans salle de concert russe, 133 morts et plusieurs blessés.
- Les recherches continuent dans les décombres du bâtiment incendié.
- État islamique revendique l’attaque, mais aucune accusation formelle.
Un carnage en Russie
Le vendredi 22 mars 2024 restera à jamais gravé dans l’histoire russe. Un attentat d’une violence inouïe a frappé le Crocus City Hall, une salle de concert située à Krasnogorsk, près de Moscou. L’attaque a fait 133 victimes et laissé des centaines de blessés.
Les détails de l’attaque
Des individus armés ont fait irruption en plein concert du groupe de rock Piknik, déchaînant une pluie de balles sur la foule avant de déclencher un incendie. Le bâtiment, pouvant accueillir plus de 4 000 personnes, a été partiellement réduit en cendres, son toit s’étant partiellement écroulé sous l’effet des flammes.
Les équipes de secours, arrivées rapidement sur place, fouillent toujours les décombres, quelques jours après la tragédie. Le défi est de taille : démanteler les structures endommagées et évacuer les débris. Le ministère russe des Situations d’urgence a d’ailleurs mobilisé des équipements lourds pour assister dans ces opérations.
Revendication de l’État islamique
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, habituellement utilisés par l’EI, serait celle des assaillants. D’une durée d’une minute et 31 secondes, elle montre plusieurs individus armés, visages floutés et voix brouillées, dans le hall du Crocus City Hall. Les images insoutenables montrent une fusillade et un début d’incendie.
Mais aucune accusation formelle n’a encore été portée. Ni le président russe, Vladimir Poutine, ni les services de sécurité (FSB) n’ont pour le moment imputé l’attaque au groupe jihadiste. Le silence des autorités alimente la tension, alors que le pays pleure ses victimes.