Réformes exigées par les footballeuses espagnoles auprès de leur fédération
La situation du football en Espagne s'aggrave suite à un incident impliquant le sélectionneur de l'équipe féminine, récemment sacrée championne du monde, qui a forcé un baiser sur l'une des joueuses. Suite à cet événement, les joueuses ont décidé de boycotter les matchs de l'équipe nationale.
Tl;dr
- La crise du football espagnol s’intensifie suite au baiser forcé du sélectionneur sur une joueuse.
- Les joueuses championnes du monde exigent des changements radicaux au sein de la fédération.
- L’ex-patron du foot espagnol, Luis Rubiales, est interdit d’approcher Jenni Hermoso, la victime.
- La justice espagnole enquête sur l’affaire, Rubiales risque jusqu’à quatre ans de prison.
Crise sans précédent dans le football espagnol
Le football féminin espagnol traverse actuellement une crise sans précédent. Les conséquences d’un baiser forcé sur Jenni Hermoso, joueur emblématique de l’équipe nationale, par Luis Rubiales, ex-patron de la fédération, ont déclenché un séisme dans le monde du ballon rond.
Un appel à des changements radicaux
Les joueuses championnes du monde ont exprimé leur colère et leur frustration face à la situation. Elles ont réclamé des “changements radicaux” au sein de l’instance dirigeante du football espagnol, qui reste majoritairement contrôlée par des hommes nommés par Luis Rubiales. Leur retour sur le terrain est conditionné par la démission du président intérimaire, Pedro Rocha, et la restructuration de l’organigramme du football féminin.
L’ex-patron du foot espagnol devant la justice
Luis Rubiales se retrouve maintenant dans le viseur de la justice. Accusé d’“agression sexuelle” pour son baiser forcé sur Jenni Hermoso, il a été interdit d’approcher la joueuse et de rentrer en contact avec elle. Malgré la gravité des accusations, Luis Rubiales a nié en bloc, affirmant que le baiser était consenti et qu’il n’avait aucune “connotation sexuelle”.
Quelles conséquences pour Luis Rubiales ?
Le sort de Luis Rubiales est maintenant entre les mains de la justice. Selon le Code pénal espagnol récemment réformé, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle. Rubiales pourrait donc faire face à une amende ou jusqu’à quatre ans de prison. L’enquête étant toujours en cours, aucune décision n’est attendue à court terme.