Réouverture des restaurants : la “perspective” du ministre des PME
Alain Griset rappelle qu'il n'est pas question de réouvrir à l'heure actuelle. Un seuil de nouvelles contaminations en deçà duquel une réouverture serait envisageable a été précisé.
Ce matin sur Public Sénat, Alain Griset s’est adressé aux restaurateurs asphyxiés par la durée de la fermeture administrative imposée à leurs établissements. D’après le ministre chargé des Petites et Moyennes entreprises, une réouverture est envisageable “si on arrive à descendre en dessous de 10 000 contaminations par jour, en direction des 5 000 (…) on aura des perspectives intéressantes”.
Un phénomène de désobéissance “très marginal”
“Je ne passe pas deux jours sans avoir une réunion avec les restaurateurs. Je rappelle que je comprends très bien la difficulté morale et psychique de ceux qui considèrent qu’il y en a marre de ne pas travailler. Mais les dispositifs mis en place sont sans commune mesure avec ce qui a été fait”, a ajouté Alain Griset. Seulement, avec entre 18 000 et 20 000 nouvelles contaminations quotidiennes, il va encore leur falloir s’armer d’une patience déjà fortement émoussée, pour ne pas dire plus, afin d’espérer atteindre ce seuil. A ce propos, il a affirmé que le phénomène de désobéissance civile des restaurateurs ayant annoncé leur volonté de ne pas respecter la fermeture est “très marginal”. Mais que dans ces cas, “des mesures seront prises”.
Et le secteur de la montagne ?
La situation de la montagne a également été évoquée à l’occasion de cet entretien : “Aujourd’hui, nous n’avons pas la possibilité de leur donner une visibilité. La tendance est plutôt négative“, regrette Alain Griset. Cependant, il affirme que “(L’accompagnement) va être exceptionnel. L’ensemble de l’écosystème de la montagne est concerné. On essaye au maximum de compenser les difficultés. On va trouver des solutions pour tous”. Là encore, patience est nécessaire : “Je vais regarder avec les acteurs comment finaliser les derniers aspects et nous serons prêts à les accompagner d’ici quinze jours, trois semaines”.