Restauration, cafés, culture : l’accès au Fonds de solidarité est assoupli
Bruno Le Maire a indiqué que ces secteurs seront éligibles au fonds de solidarité jusqu’à la fin de l’été, et même si leurs pertes de chiffre d’affaires atteignent moins de 50%.
Ce matin sur RTL, le ministre de l’Economie a précisé les mesures d’accompagnement de plusieurs secteurs économiques : “A partir de début juin pour les hôteliers, pour les cafés, pour les restaurants, pour le monde de la culture et des spectacles, pour l’événementiel, vous aurez accès au fonds de solidarité quelle que soit votre perte de chiffre d’affaires”. Jusqu’à ce jour il fallait pour avoir accès à ces aides, justifier une perte d’affaires de 50% au minimum. Bruno Le Maire a pris l’exemple d’“un restaurateur qui rouvre mais uniquement en terrasse, qui va perdre 30-40 % de son chiffre d’affaires”.
Un assouplissement dès aujourd’hui
Et bien, ce restaurateur “sera éligible au fonds de solidarité avec un chiffre d’indemnisation que nous allons définir avec les professionnels de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés dès cet après-midi. Je les reçois à 15 heures” et “le secteur de l’événementiel demain”. En outre, Bruno Le Maire a indiqué : “Nous garderons l’intégralité du fonds de solidarité pour le mois de mai”, et “même s’il y a des réouvertures partielles à partir du 19 mai”. En outre une “clause de rendez-vous” avec les professionnels de ces secteurs est prévue à la fin du mois d’août pour faire le point. Et après une “dégressivité” des aides en juin, juillet et août.
“Du sur-mesure”
Le ministre déclare encore qu’il s’agit de “sur-mesure, mais qui tient compte de la réalité de la situation de chacun”. Et si le but est d’accompagner les entreprises pendant le déconfinement, il s’agit également de les inciter à réouvrir : “C’est pour que chacun redémarre en se disant : il vaut mieux que je redémarre et que je rouvre, même si je perds un peu de chiffre d’affaires puisque l’Etat va m’accompagner”. Au-delà de ces secteurs, Bruno Le Maire a estimé que l’économie va “dans la bonne direction parce que les entrepreneurs ont repris à bras-le-corps l’activité, que certains secteurs industriels ont très bien repris”, comme celui du BTP.