Risque d’attentat similaire au Bataclan en France, selon Gérald Darmanin
Dans son intervention dans l'émission "Quelle Époque !" samedi et ensuite dans "Télématin" sur France 2 ce lundi, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a souligné une recrudescence du risque d'attentat.
Tl;dr
Une mise en garde contre le risque d’attentat
En pleine effervescence des événements nationaux et internationaux, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, attire l’attention sur un risque d’attentat en France. Dans le contexte actuel, où la menace terroriste est à son comble, il déclare : “On déjoue un attentat tous les deux mois en France. 5 800 personnes sont dans le fichier du ministère de l’Intérieur car on pense qu’ils peuvent passer à l’acte”.
Des menaces provenant de l’étranger
Lors de sa récente apparition sur France 2, le ministre a souligné le risque “venant de l’étranger”. Il a évoqué des menaces similaires à celles du 13 novembre 2015 et du Bataclan, suite à la réduction de la présence militaire occidentale en Sahel, au Levant et en Afghanistan. Il a souligné : “La menace projetée : le Bataclan. On pensait pendant très longtemps que cela ne pouvait plus arriver. Ce qui se passe en Afghanistan, au Levant, en Afrique, reconstitue de l’argent, des moyens pour faire une menace projetée.”
La menace “endogène”
Cependant, selon Darmanin, la principale menace terroriste reste “endogène” : elle provient d’individus radicalisés sur notre territoire qui passent à l’acte seuls, souvent avec des moyens rudimentaires comme un couteau. Il a révélé qu’un attentat de jeunes radicalisés visant des représentations diplomatiques avait été déjoué récemment.
Le danger de l’ultradroite
Enfin, le ministre n’a pas manqué de mentionner la menace “venant de l’ultradroite”, en particulier des suprémacistes blancs qui croient en la supériorité de leur race et les accélérationnistes qui veulent hâter les changements sociétaux. Ces individus, bien que peu nombreux, sont sous étroite surveillance.