Roselyne Bachelot reconnaît avoir eu peur de mourir du Covid “à un moment très précis”

Invitée de Jean-Jacques Bourdin ce matin, la ministre de la Culture a voulu mettre en garde les Français contre "Cette saleté".

Sur BFM TV et RMC vendredi matin, Roselyne Bachelot est revenue sur son passage en service de réanimation après avoir été infectée par le coronavirus. A Jean-Jacques Bourdin, elle a affirmé : “J’ai encore des séquelles que j’essaie de surmonter (…) C’est sinusoïdal. Vous allez bien pendant trois ou quatre jours et vous croyez en être débarrassé mais la maladie revient après et il faudra plusieurs jours voire plusieurs mois pour en sortir”.

“Oui, j’ai eu peur de mourir”

Et la ministre de la Culture d’admettre, très émue : “Oui, j’ai eu peur de mourir, à un moment très précis. Je suis quelqu’un qui essaye d’apprivoiser la mort à tout moment. Tous les soirs je me dis que c’est peut-être le dernier soir mais là…”. Car oui, a-t-elle rappelé, “Cette maladie est une saleté. Il y a 2 millions de Français que l’on dit guéris mais qui ne retrouveront pas pour la plupart leur vie normale dans leur vie personnelle, professionnelle, dans leur vie sentimentale. Il faut le dire plus souvent”.

Le point sur les lieux de culture festivals

En ce qui concerne la réouverture des lieux de culture, celle des musées devra être réalisée en même temps que d’autres comme les cinémas et elle s’est dit prête à ce que cela soit effectif dès la mi-mai. Quid des festivals ? “Ils se dérouleront en été, donc oui, on sera en mesure d’organiser les festivals même s’il faudra accompagner les organisateurs financièrement puisqu’ils devront limiter la jauge et qu’il y aura un manque à gagner pour eux”. Quant au déploiement d’un pass sanitaire pour accéder à ces lieux, Roselyne Bachelot a admis que la question n’était pas tranchée mais que de son point de vue, elle n’était “pas favorable au conditionnement de l’accès à ces lieux de culture à une éventuelle vaccination. C’est à l’étude mais cela pose de nombreux problèmes éthiques”.