Sabotage nocturne de réseaux de fibres optiques chez Free, SFR dans six départements
Quelques jours après les sabotages de nombreuses lignes de trains à grande vitesse, ces mesures ont été prises. Cependant, Paris, qui est au centre des Jeux Olympiques 2024, n'a pas été affecté. Quelles pourraient être les conséquences si cela se produisait ?
TL;DR
- Sabotages nocturnes touchent plusieurs opérateurs français
- Six départements touchés, Paris épargné
- Incidents interviennent après sabotages de lignes de trains
Des actes de sabotage frappent plusieurs opérateurs français
Dans la nuit du 28 au 29 juillet 2024, des actes de vandalisme ont été perpétrés sur les réseaux de fibres optiques de plusieurs opérateurs français, perturbant ainsi leurs services. Les opérateurs Free et SFR ont été les principales victimes de ces « sabotages nocturnes », comme l’a révélé l’Agence France-Presse (AFP) sur la base de sources policières.
Six départements touchés, mais pas Paris
Selon les rapports, ces sabotages ont eu lieu dans six départements français : les Bouches-du-Rhône, l’Aude, l’Oise, l’Hérault, la Meuse et la Drôme. Des perturbations ont aussi été signalées par Free dans la Marne et le Vaucluse. Cependant, « Paris, cœur des Jeux olympiques du 26 juillet au 11 août, n’est pas touché », a-t-on précisé.
Les conséquences des actes de sabotage
Ces actes malveillants ont affecté tant les clients fixes que mobiles de SFR, ainsi que plusieurs opérateurs étrangers utilisant ses réseaux, tels que Vodafone et British Telecom. Néanmoins, SFR a tenu à minimiser l’impact de ces incidents sur ses clients, affirmant que les perturbations étaient limitées à son réseau longue distance. « Ce matin, il n’y a que 10 000 clients fixes [impactés], ce qui est ridicule à l’échelle du réseau. C’est du vandalisme. Ce sont des grosses sections de câbles qui ont été coupées. Il faut y aller à la hache ou à la disqueuse. », a déclaré l’opérateur.
Un contexte de sabotages récurrents
Ces événements surviennent dans un contexte marqué par une série de sabotages, notamment sur les lignes de train à grande vitesse. Ces derniers ont semé la pagaille dans les gares le vendredi précédent, quelques heures seulement avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. À ce stade, aucun groupuscule n’a revendiqué ces actes de sabotage sur les réseaux de fibres optiques.