Scandale en Italie: supplément de deux euros pour couper un sandwich
En Italie, exprimer le souhait de diviser votre sandwich en deux peut engendrer des frais supplémentaires. C'est l'anecdote partagée par des voyageurs, aux abords du lac de Côme.
Le prix d’un service supplémentaire : couper un sandwich
En Italie, certaines demandes de services supplémentaires dans les établissements de restauration peuvent avoir un coût. Il en est ainsi pour la simple requête de couper un sandwich en deux, une anecdote qui a récemment fait le tour des réseaux sociaux. Cette situation, rapportée par des touristes britanniques près du lac de Côme, a fait l’objet d’un article publié le 9 août 2023 dans le journal La Provincia.
Deux euros de plus pour un sandwich coupé en deux
L’incident s’est produit en juin. Les touristes britanniques ont été surpris de devoir payer un supplément de deux euros pour avoir demandé que leur sandwich soit coupé en deux. L’histoire a été relayée sur les réseaux sociaux, avec une photo du ticket de caisse à l’appui, selon le quotidien italien La Stampa.
L’image de la facture avec le supplément clairement indiqué a suscité l’indignation des internautes. Cependant, le gérant de l’établissement n’a pas été déstabilisé par les réactions. Il s’est justifié dans La Provincia di Como, en expliquant que la demande a entraîné l’utilisation de matériel supplémentaire, comme des soucoupes, des serviettes et des sets de table.
Justifications du gérant
Le gérant s’est exprimé sur l’affaire dans le journal italien La Repubblica : “Nous avons dû utiliser deux assiettes au lieu d’une et le temps de les laver est doublé, puis deux sets de table. Ce n’était pas un simple sandwich grillé, il y avait aussi des frites à l’intérieur. Il nous a fallu du temps pour le couper en deux.”
Un coût pour les demandes supplémentaires
En définitive, le sandwich végétarien avec des frites, qui coûtait 7,5 euros, a été facturé 2 euros de plus pour avoir été “divisé en deux”. Le client a exprimé son mécontentement, se demandant si le fait de diviser le toast en deux justifiait un coût supplémentaire. Sur la note, le restaurateur a clairement indiqué “division en deux” et le prix de 2 euros.
Le gérant du bistrot a répondu en affirmant que “si le client a toujours raison, il est également vrai que les demandes supplémentaires ont un coût”.
Cette histoire rappelle un incident similaire qui s’est produit à Paris en septembre 2019. Une cliente d’un bar du XVe arrondissement avait été facturée 0,50 euro pour une rondelle de citron accompagnant son Perrier. La publication de son ticket de caisse sur les réseaux sociaux avait suscité de nombreuses réactions. Dans certains quartiers parisiens, cette pratique est courante et légale, malgré les critiques des consommateurs.