Le groupe bancaire a confirmé l'information, parue déjà dans quelques médias, mais au conditionnel. Il avance qu'aucun départ ne sera contraint.
La banque de financement et d’investissement sera la principale concernée parmi les 640 suppressions de postes confirmées par le groupe Société Générale en France (sur un total de 40 000 collaborateurs). Dans le détail, activités de marché et titres de bourse seront de loin les activités les plus touchées avec environ 430 suppressions de postes. Les activités de conformité suivent (140 postes), puis les ressources humaines (50 postes) et la communication (20 postes).
Départs volontaires “avec accompagnement”
Le Figaro ajoute que Paris (400 postes) et Nantes (60 postes) sont les deux bassins d’emplois les plus concernés, et qu’il s’agira de départs volontaires “avec un accompagnement”. Le syndicat SNC CFE-CGC commente : “La direction a justifié le besoin d’économies auquel ce nouveau plan va contribuer, en mettant en avant la nécessité de protéger l’indépendance de Société Générale à travers sa valorisation boursière et de faire face aux conséquences des crises sanitaires et économiques”. Depuis le mois de janvier dernier, l’action a chuté de 58%, pour toutefois retrouver le “vert” au troisième trimestre en affichant un bénéfice net de 862 millions d’euros, après avoir perdu 1,6 milliard d’euros.
Un rapprochement avec Crédit du Nord
En outre, le groupe s’est attelé à un rapprochement avec Crédit du Nord. Une perspective que le syndicat SNB CFE-CGC voit analyse ainsi : “L’absorption des banques du groupe Crédit du Nord, et les futurs doublons que cela va créer aussi bien dans le réseau d’agences que les services supports génèrent encore plus de craintes et est vraiment anxiogène pour nos collègues”.