Soldes d’été : de mauvais résultats pour les boutiques d’habillement
Mauvaise nouvelle pour les boutiques d’habillement, les consommateurs français ne sont pas au rendez-vous pour les soldes d’été.
Le marché des biens et services a fortement évolué avec la pandémie de Covid-19. En effet, les habitudes de consommation ne sont plus les mêmes. D’ailleurs, cela se remarque durant les soldes d’été de cette année 2022. Alors que les citoyens français se sont rués sur ces commerces au printemps, ouverts pour la première fois à cette période de l’année depuis 2019, le changement de garde-robes pour la période estivale ne prend pas d’après l’Alliance du commerce, regroupant 27 000 magasins de textile et de chaussures. En effet, l’organisation souligne que les onze premiers jours de soldes ont été très décevants.
De mauvais résultats pour les soldes d’été côté habillement
Dans les détails, l’Alliance du commerce explique que les ventes ont chuté de 20 % par rapport à la même période en 2019. Il semble ainsi que le retour des préoccupations sur le pouvoir d’achat impacterait le trafic en magasin, avec une baisse de la fréquentation des boutiques d’habillement de 28 %. Le panier moyen est cependant en hausse de 12 %.
Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce, explique notamment qu’« une possible meilleure gestion de la démarque et l’existence de stocks réduits par rapport aux années précédentes peuvent aussi expliquer ce fort retard à l’allumage ». Ainsi, les soldes d’été 2022 s’avoueraient être un bien mauvais millésime par rapport aux éditions précédentes.
De manière plus générale, nous apprenons que le secteur est en chute de 9 % de son activité durant le premier semestre 2022, par rapport aux niveaux pré-Covid. Il est cependant souligné que le textile pour hommes et enfants et le haut de gamme sont plus favorisés par les consommateurs, par rapport à la mode pour femmes ou les chaussures.
Yohann Petiot ajoute que « l’impact durable de la pandémie sur les modes de consommation se confirme, avec des gens qui flânent moins en magasin mais achètent davantage quand ils sont en boutiques. On note aussi actuellement une grosse appétence pour les promos et les bonnes affaires ».