La Mozilla Corporation, déjà en difficulté avant la crise du Covid-19, aurait subit de plein fouet les effets du ralentissement économique consécutif à la pandémie.
La Mozilla Corporation, notamment célèbre pour son navigateur internet libre Mozilla Firefox, rejoint la longue liste des entreprises mises à mal par le coronavirus. Le PDG de l’entreprise, Mitchell Baker, vient en effet d’annoncer un plan de licenciement concernant 250 employés au sein de ses équipes.
Un plan « pré-Covid » devenu intenable
C’est via un mail envoyé à ses employés, et relayé par les spécialistes de Zdnet.com que Mitchell Baker a diffusé la nouvelle. Le chef d’entreprise explique que les projections de la fondation pour l’année 2020, qui visait déjà à assainir ses finances, n’étaient plus tenables suite au ralentissement économique lié à la pandémie.
Alors que l’entreprise avait, avant la crise sanitaire, réduit la voilure en arrêtant notamment les nouvelles embauches. Elle doit aujourd’hui se résoudre à se séparer d’une partie de ses équipes. Au total, ce sont finalement 250 postes qui vont être supprimés alors que l’entreprise songeait déjà à se séparer de 70 personnes en début d’année. Les branches de Tapei et Taiwan vont fermer leurs portes et 60 postes seront également mutés vers d’autres services.
Un accompagnement pour chaque licencié
Mitchell Baker promet à tous les employés perdant leur poste un accompagnement vers le retour à l’emploi pendant 6 mois et la publication d’un « annuaire des talents » des personnes licenciées, mettant en avant leurs compétences. Une indemnité de départ et les primes du premier semestre 2020 seront également versées.
Pour tenter de redresser la barre, Mitchell Baker annonce que Mozilla allait désormais recentrer ses activités sur des activités commerciales afin de générer de nouvelles sources de revenus. L’entreprise a également annoncé qu’elle allait recentrer ses produits sur « l’utilisateur » et construire des équipes dédiées au Design et au Machine Learning. Après avoir rencontré un franc succès au début des années 2010, Firefox a subi de plein fouet la sortie de Google Chrome et atteint à peine les 5 % de parts de marché aujourd’hui.