“Un risque accru de démence” pour les plus de 50 ans dormant peu
Pour les besoins de cette étude franco-britannique, 8 000 adultes ont été suivis pendant plus de 25 ans.
Ainsi, d’après une étude menée par des chercheurs de l’Inserm et d’Université de Paris, en collaboration avec University College London (UCL), dormir moins de six heures par nuit entre 50 et 70 ans peut provoquer “un risque accru de démence”. Si pour les scientifiques il n’y a pas de lien de cause à effet, les résultats “suggèrent que la durée de sommeil, dès l’âge de 50 ans, pourrait être impliquée dans le développement de la démence”, comme l’a indiqué à franceinfo Séverine Sabia, chercheuse à l’Inserm.
“L’importance d’une bonne hygiène du sommeil pour la santé”
L’étude relève ainsi “un risque de démence plus élevé de 20 à 40% chez les personnes dont la durée du sommeil est inférieure ou égale à six heures par nuit à l’âge de 50 ou 60 ans”. Mais aussi, “un risque accru de démence de 30% chez les personnes âgées de 50 à 70 ans présentant systématiquement une durée de sommeil courte”. L’Inserm précise que “Le sommeil en milieu de vie pourrait jouer un rôle pour la santé du cerveau”, ce qui “confirme l’importance d’une bonne hygiène du sommeil pour la santé”.