Atteint d’un cancer ‘au dernier degré’ Bernard Tapie va tenter un traitement interdit en France
Est-ce le traitement de la dernière chance ? Comme toujours, Bernard Tapie ne baisse pas les bras face à la maladie, l'ex-patron de l'OM va se soumettre à un traitement expérimental.
Courageux, Bernard Tapie l’est assurément. Touché par un double cancer depuis 3 ans, l’ancien homme d’affaires va essayer un nouveau traitement expérimental, pour le moment interdit en France alors que ses récents examens médicaux ne sont pas rassurants. Toujours optimiste, il expliquait récemment sur TF1 lors de l’émission ‘Sept à Huit’ : “Pour moi, je ne suis pas dans une phase terminale. J’ai eu la peau, l’œsophage, l’estomac, la corde vocale, maintenant, c’est le poumon. C’est une évolution“, précisait-il.
Partir en Belgique
Pour ce nouveau traitement, Bernard Tapie (77 ans) doit se rendre en Belgique comme l’a expliqué le journaliste Olivier Mazerolle sur l’antenne d’LCI, alors que le sujet de base n’était pas Bernard Tapie mais sur l’hydroxychloroquine : “Bernard Tapie est atteint d’un cancer au dernier degré. Il sait pertinemment que s’il n’est pas traité, il va mourir. Il dit : ‘J’ai été informé d’un traitement, dont on ne sait pas s’il est efficace véritablement. Mais il y a peut-être une chance qu’il le soit, donc je suis d’accord pour qu’on l’expérimente sur moi’”, annonce Mazerolle qui ajoute que comme l’hydroxychloroquine, ce traitement expérimentale n’est pas autorisé en France ce qui oblige Tapie à se rendre deux fois par mois en Belgique, où on autorise ce genre d’expérimentation avec un patient totalement conscient de la situation, bien entendu.
Dur psychologiquement
Sur France 2 dans ‘On n’est pas couché’, samedi 30 mai, Sophie Tapie a évoqué la maladie de son père, Bernard Tapie : “C’est compliqué d’en parler. Je porte son nom et je suis fière de le porter. Mais là maintenant, ce qui me gêne, c’est un rapport à la maladie en permanence. C’est déjà hyper dur psychologiquement d’avoir un proche qui est malade. Et j’entends la bienveillance des gens, c’est hyper gentil dans la rue quand ils m’arrêtent et qu’ils me disent ‘comment va votre papa ?’ Mais c’est juste que psychologiquement ça fait beaucoup de peine c’est très dur, que toutes les cinq minutes, on vous ramène au drame qui est : un proche malade.”
"C'est déjà hyper dur d'avoir un proche malade…" @SophieTapie
Rendez-vous ce soir dans #ONPC sur @France2tv pic.twitter.com/p8uWZDp3O1— On n'est pas couché (@ONPCofficiel) May 30, 2020