Carburants : les prix se stabilisent en France, mais restent à un niveau élevé
Après deux semaines de consécutives de baisse, le prix des carburants se stabilise finalement en France.
De fin décembre 2021 à fin mars 2022, les prix à la pompe n’ont eu de cesse d’augmenter en France. Cela ne s’est d’ailleurs pas amélioré depuis le début de la guerre en Ukraine. Cependant, la dernière mesure prise par le gouvernement et appliquée début avril est venue tempérer la situation. Après deux semaines de baisses consécutives du prix des carburants, les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique sont venus dévoiler que les prix se sont stabilisés la semaine dernière.
Le prix des carburants se stabilise dans l’Hexagone
Dans les détails, les dernières données du ministère de la Transition écologique, arrêtées vendredi, le prix des carburants s’est stabilisé la semaine dernière. À la suite de deux semaines consécutives de baisse, le litre de gazole coûtait ainsi en moyenne 1,8116 euro, soit une un centime de moins que sept jours plus tôt. Le litre du SP95-E10 s’est aussi stabilisé, avec lui aussi une baisse de 1 centime, à 1,7343 euro.
La situation reste cependant assez tendue. Le Figaro rapporte notamment que les marchés restent fébriles et guettent avec attention « les annonces des pays exportateurs, l’utilisation de barils stockés dans les réserves stratégiques des nations ainsi que les évolutions de la situation tant en Chine que dans l’Union européenne ». Aux dernières nouvelles, le baril de Brent était tombé sous la barre des cent dollars à la mi-avril. Il vient malheureusement de remonter ce mardi à 109 $ à la suite d’une baisse de 10 % à la mi-avril.
Dans une note publiée ce mardi 19 avril, l’IPEN souligne que « les perspectives de production sont très incertaines au début du deuxième trimestre en raison de la situation en Russie ». Le prix des matières premières reste d’ailleurs à des niveaux élevés, avec par exemple un coût moyen en mars du baril de Brent à 117,25 dollars. Nous apprenons aussi que les importations de diesel d’autres parties du monde devraient aussi fortement augmenter dans les semaines à venir, afin de compenser une éventuelle absence de produits russes. De plus, la demande et les prix devraient augmenter.