Covid-19 : Jean Castex annonce que le masque sera obligatoire au ski cet hiver
Avant le début de la saison de ski, Jean Castex vient d’annoncer que le masque sera obligatoire dans les files d’attente des remontées, et possiblement le pass sanitaire.
La saison du ski approche à grands pas. Face au début de la reprise épidémique de Covid-19, l’exécutif commence à préparer de nouvelles mesures visant à limiter la propagation du virus. Jean Castex vient ainsi de s’exprimer sur le sujet durant un déplacement en Haute-Savoie en fin de semaine. Le Premier ministre a notamment annoncé que le masque serait obligatoire dans les télécabines, en extérieur dans les files d’attente et lieux de brassage sera obligatoire, mais aussi que le pass sanitaire pourrait être obligatoire pour monter en haut des pistes dans le cas où la situation sanitaire s’aggraverait.
Masque et pass sanitaire obligatoires au ski
Avant qu’Emmanuel Macron s’exprime sur la situation sanitaire ce mardi 9 novembre à 20 heures, Jean Castex a commencé à dévoiler de nouvelles mesures restrictives à l’approche de la saison hivernale. Durant un déplacement en Haute-Savoie ce samedi, le Premier ministre est en effet venu annoncer que le port du masque sera obligatoire dans les files d’attente des remontées mécaniques des stations de ski. La distanciation sociale sera aussi imposée dans les files d’attente des remontées « avec des contrôles aléatoires ». Les personnes pourront ensuite enlever leur masque lorsqu’elles seront installées sur le télésiège.
Le secrétaire d’État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a précisé à l’AFP que le protocole sera mis en place à partir de cette semaine. Jean Castex a notamment expliqué que ces nouvelles étaient mises en place afin de « garantir » la tenue d’une « saison digne » suite à l’hiver très difficile pour le secteur de la montagne l’année dernière. En effet, le gouvernement avait fait fermer les remontées mécaniques à cause de la pandémie de Covid-19. On apprend ensuite que le pass sanitaire pourrait lui aussi devenir obligatoire afin de monter en haut des pistes. Cette mesure restrictive n’entrerait en vigueur que si le taux d’incidence national dépasse les 200 cas pour 100 000 habitants.