Déconfinement : le gouvernement prêt à adapter la deuxième étape pour éviter une troisième vague
Le porte-parole du gouvernement déclaré que la question qui doit se poser, c'est "dans quelle mesure cette situation sanitaire doit nous inviter à reconsidérer un certain nombre de choses qui avaient été prévues ?".
Alors que le Premier ministre doit prendre la parole le jeudi 10 décembre pour détailler les mesures qui guideront la deuxième étape du déconfinement prévue dès le 15 décembre, le porte-parole du gouvernement était l’invité de CNEWS ce matin. Gabriel Attal a indiqué que le gouvernement était prêt à adapter cette deuxième étape afin d’éviter une troisième vague de l’épidémie de Covid-19.
“Prendre les décisions qui s’imposent”
Lors de sa dernière allocution, Emmanuel Macron avait déclaré que la deuxième étape était conditionnée entre autres à un nombre de nouvelles contaminations quotidiennes sous la barre de 5 000 cas. Or il est depuis plusieurs jours au-delà de 10 000. Un conseil de défense sanitaire devait se tenir ce matin pour “examiner la situation et prendre les décisions qui s’imposent”. Car selon lui, “Très concrètement, la question qui va être posée, c’est ‘dans quelle mesure cette situation sanitaire doit nous inviter à reconsidérer un certain nombre de choses qui avaient été prévues pour le 15 décembre ?'”.
“Un risque de troisième vague”
Quid de la réouverture des théâtres, cinémas et musées telle que prévue au 15 décembre ? Et qu’en sera-t-il du remplacement de l’attestation de déplacement par un couvre-feu ? Réponse demain. En attendant, et le porte-parole insiste, “Si on considère (…) qu’il faut adapter cette deuxième étape qui avait été annoncée, évidemment nous le ferons”. Car “Il y a un risque de troisième vague (…) il y a des pays aujourd’hui dans le monde qui en sont à leur troisième vague: les États-Unis, un certain nombre de pays asiatiques, ce risque il existe (…) Nous prendrons toujours les décisions qui sont nécessaires pour protéger la santé des Français”.
« Il y a un risque de troisième vague oui. Ce risque existe et je pense que les Français l’ont parfaitement intégré », Gabriel Attal dans #LaMatinale pic.twitter.com/W2DNSkpn4c
— CNEWS (@CNEWS) December 9, 2020