Après une hausse historique au 2e trimestre du nombre de chômeurs, une forte baisse a été constatée pour ce troisième trimestre.
Il y a pas loin de 500 000 demandeurs d’emploi en moins en France sur ce 3e trimestre 2020. Une bonne nouvelle sur le front du chômage, même si, selon les régions, l’équilibre n’est pas très juste. Sur le plateau de France 3, le journaliste David Boéri donne quelques indications : “Ce sont des chiffres impressionnants pour la catégorie A, les demandeurs d’emploi sans aucune activité, leur nombre est en très fort recul, avec une baisse de 11,5%. Entre avril et juin, cette catégorie avait fortement augmenté, plus de 815 000 personnes s’étaient retrouvées sans activité à la suite du confinement mais cette nette amélioration se fait au détriment des deux autres catégories : B et C, demandeurs d’emploi dont l’activité est réduite“, rappelle-t-il.
Situation de l’emploi incertaine
Ces bons chiffres ne doivent pas faire oublier que la situation de l’emploi reste incertaine alors que la pandémie s’accélère à nouveau. Dans sa dernière note de conjoncture, début octobre, l’Insee indique que le taux de chômage en France devrait grimper à 9,7% de la population active en fin d’année, soit 1,6 point de plus qu’un an plus tôt.
En forte hausse, de 9,5%
Notons que sur un an le chômage reste en forte hausse avec +9,5% (en catégorie A -sans emploi- et le nombre d’inscrits en catégories A, B et C a augmenté quant à lui de 4,7%. De son côté, l’Unédic qui s’assure de la mise en œuvre de la réglementation d’assurance chômage et garantit le financement de l’assurance chômage prévoit 420.000 demandeurs d’emploi indemnisés en plus fin 2020 par rapport à fin 2019.