Fabien Roussel exhorte à l’invasion des préfectures : une situation d’exploitation comparable à celle de la volaille
Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti Communiste Français (PCF), se montre particulièrement furieux et ne cesse d'encourager la révolte dans le but de "redonner du pouvoir d'achat aux Français".
Tl;dr
- Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, appelle à la rébellion.
- Roussel demande une action face à l’augmentation des prix de l’alimentation, de l’énergie et des carburants.
- Il propose de bloquer les prix de l’alimentation, de réduire les taxes sur l’énergie et d’augmenter les salaires et les retraites.
- Il invite à “envahir” les préfectures, les grandes surfaces et les stations-service pour inciter l’État à agir.
Appel à la rébellion : Fabien Roussel sort de ses gonds
Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a exprimé sa colère face à la montée des coûts de vie. Il a lancé un appel vibrant à la rébellion, exhortant les Français à « rendre du pouvoir d’achat aux Français ».
Lever de boucliers contre la hausse des prix
Le 13 septembre 2023, dans L’Humanité, Roussel a encouragé la population à se rassembler devant les préfectures, et même à « les envahir si nécessaire », pour exiger de l’État qu’il prenne des mesures face à l’augmentation des prix de l’alimentation, de l’énergie et des carburants. Il a réitéré cet appel sur franceinfo le lendemain.
Il a dénoncé l’augmentation de 20% des prix de l’alimentation et de 30% des prix de l’électricité en deux ans, pointant du doigt « l’industrie agro-alimentaire qui voit ses marges augmenter pendant ce temps ».
Des propositions audacieuses pour contrer la crise
Face à cette situation, Roussel propose des solutions audacieuses. Il suggère que le gouvernement devrait :
- bloquer les prix de l’alimentation par le bas,
- baisser les taxes sur l’énergie pour diviser par deux le prix de l’électricité,
- augmenter les salaires et les retraites au niveau de l’inflation.
« Je ne veux plus entendre les discours selon lesquels l’État est impuissant. S’il est impuissant, il s’en va, il laisse faire les autres », a-t-il déclaré avec force dans L’Humanité.
Un ultimatum pour l’État
Roussel affirme que si ces mesures ne sont pas mises en œuvre prochainement, il appelle à envahir les stations essence, les grandes surfaces, les préfectures, car « l’État est responsable ».
Il conclut son propos en mettant en garde contre « les colères de la faim qui menacent » et en refusant que les Français soient « tondus comme des moutons et terminent en pull-over ensuite ».