Grève du 1er octobre : journée de perturbations à la SNCF et dans l’éducation
L'intersyndicale lance un appel à une grève d'envergure qui touche plusieurs secteurs. Quels seront les impacts de cette mobilisation sur notre quotidien ?
Tl;dr
- Grève massive prévue le 1er octobre par l’intersyndicale.
- La grève affectera les services de la SNCF et des écoles.
- Manifestations dans toute la France pour contester la politique actuelle.
Une mobilisation nationale anticipée
Le mardi 1er octobre prochain s’annonce comme une journée mouvementée. L’appel à une grève massive lancé par l’intersyndicale devrait trouver un large écho à travers toute la France. Que vous soyez voyageur de la SNCF ou parent, préparez-vous à une journée potentiellement compliquée.
Une grève d’ampleur ?
À l’origine, la CGT avait décidé de cette journée de mobilisation pour protester contre la réforme des retraites. Mais bien vite, « l’intersyndicale s’est jointe au mouvement ».
Ainsi, FO, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires, dans le privé comme dans le public, ont décidé de se mobiliser conjointement pour dénoncer un « déni démocratique » suite à la constitution du gouvernement de Michel Barnier, accusé de pencher clairement à droite. Selon la CGT, cette journée sera également l’occasion de « faire du bruit le jour du discours de politique générale de Michel Barnier ».
Toutes et tous en grève le 1er octobre pour nos salaires, nos retraites. Pour obtenir enfin des postes et la fin du choc des savoirs. Ne nous résignons pas, nos revendications sont justes et nous sommes légitimes à les exprimer. pic.twitter.com/c4PAb7Z153
— CGT-Éduc'action (@cgt_educ) September 27, 2024
Perturbations attendues dans les transports et les écoles
La SNCF, anticipant une mobilisation interprofessionnelle, prévoit des perturbations dès le lundi 30 septembre à 19 h jusqu’au mercredi 2 octobre à 8 h. Néanmoins, la compagnie ferroviaire assure dans un communiqué que le trafic sera quasi-normal le mardi 1er octobre. Seules « quelques circulations pourraient être légèrement perturbées sur certains trains régionaux (TER, Transilien) ainsi que certaines liaisons Intercités ».
Du côté des écoles, la mobilisation s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes, alimentées par la réforme des retraites, la stagnation des salaires et une inflation grandissante. La CGT Educ’action a exprimé sa volonté de « obtenir enfin des postes et la fin du choc des savoirs. » Pour le moment, il reste incertain que le service minimum soit assuré dans les écoles.
Alors que les manifestations se préparent dans de nombreuses villes de France, la journée du 1er octobre promet d’être riche en événements. L’ampleur de cette mobilisation nationale reste à déterminer.