Javier Milei, éminent économiste ultralibéral, conquiert la présidence argentine
Sergio Massa, qui a assumé le rôle de ministre de l'Économie pendant 16 mois, s'est retrouvé face à Javier Milei, un homme politique connu pour ses positions "anti-système". Les résultats des élections ont montré que Milei a réussi à convaincre la majorité des électeurs, en remportant 55,6% des voix.
Tl;dr
- Javier Milei, économe ultralibéral, est élu président de l’Argentine.
- Il promet une thérapie de choc pour l’économie argentine en difficulté.
- Milei a battu le ministre de l’Economie Sergio Massa avec 55,6% des voix.
- Il prône des coupes drastiques dans les dépenses publiques et la dollarisation de l’économie.
Un triomphe anti-système en Argentine
C’est désormais officiel : Javier Milei, l’économiste ultralibéral, est le nouveau président élu de l’Argentine. Sa victoire retentissante ouvre une période d’incertitude pour la troisième économie d’Amérique latine, à qui il promet une thérapie de choc.
Un homme politique « anti-système »
Milei, farouche opposant aux péronistes et libéraux au pouvoir depuis 20 ans, a largement devancé le ministre centriste de l’Economie Sergio Massa avec 55,6% des voix. Son discours de victoire, porteur d’espoir, promet « la fin de la décadence et la reconstruction de l’Argentine », tout en avertissant qu’il n’y aura « pas de demi-mesures ».
Thérapie de choc pour l’économie argentine
Milei, connu pour son approche radicale, propose notamment des coupes drastiques dans les dépenses publiques pour résoudre le problème de la surdette de l’économie argentine. Il a également exprimé sa détermination à régler les problèmes de la Banque centrale, institution qu’il avait précédemment qualifiée de « dynamite ».
Le triomphe de Javier Milei
L’ampleur de sa victoire a surpris les observateurs. Bien que les sondages accordaient un léger avantage à Milei, beaucoup d’analystes s’attendaient à une élection serrée. Face à lui, Sergio Massa, ministre de l’Economie depuis 16 mois, promettait un « gouvernement d’unité nationale », un redressement économique graduel et la préservation de l’Etat-providence, crucial dans la culture argentine.
En résumé, la victoire de Milei marque un tournant radical pour l’Argentine. Son approche anti-système et ses promesses de changement radical ont su convaincre les électeurs, malgré leur caractère controversé. Seule l’avenir nous dira si ses promesses seront tenues et si l’Argentine réussira à surmonter ses difficultés économiques actuelles.