Mystère autour d’une « marée blanche » de cocaïne sur la Côte Atlantique
Plusieurs mois après la découverte de ces ballots de cocaïne, le mystère reste entier.
Il y a sept mois s’échouait sur la Côte Atlantique 1,5 tonne de cocaïne pure à 83%. Plusieurs ballots retrouvés sur les plages bretonnes lors des mois qui suivirent ce mystère pour les autorités. Une enquête est menée par la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes pour découvrir qui est à l’origine de ce lestage de cocaïne appelée « marée blanche » par les médias. Mais jusqu’à maintenant, impossible de lever le voile sur cette mystérieuse affaire, comme le révèle 20 Minutes qui relaie les propos de Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes.
Un mystère encore épais autour de la « marée blanche »
C’est lors d’une conférence de presse dans l’optique d’une lutte contre les stupéfiants que Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, est revenu sur cette affaire de « marée blanche » avec plusieurs ballots de cocaïne échoués sur la Côte Atlantique. L’homme a annoncé “Nous avons mené des investigations importantes qui sont toujours en cours mais nous n’avons pas encore réussi à identifier le bateau à l’origine du déchargement“.
Plusieurs hypothèques ont été évoquées quant à cette tonne échouée dans des ballots. Selon le procureur de la République de Rennes, il s’agit d’un lestage volontaire ou bien d’un accident lors du transport de cette marchandise illégale. L’homme annonce “Plusieurs hypothèses sont envisageables, mais nous privilégions à cette heure un délestage à la suite d’une avarie ou d’une tempête” dans un communiqué remontant à novembre.
Philippe Astruc explique également que la centaine d’enquêteurs sur cette affaire de « marée blanche » a “suivi la piste de plusieurs bateaux, parfois assez loin à l’étranger. Malheureusement, les autorités n’ont même pas pu mettre la main sur le bateau à l’origine de ce lestage d’une substance illégale sur le territoire français”. Mais le procureur de la République de Rennes rassure : “Nous continuons les recherches“.
Un mystère épais pour les enquêteurs français.