Nancy : La multiplication des cas Covid-19 venait d’un test faussé par un réactif de mauvaise qualité
Le professeur Christian Rabaud l'assure : il n'y a pas de reprise de l'épidémie.
Heureusement, il s’agissait d’une fausse alerte. Comme le rapporte France Bleu, la ville de Nancy affichait une multiplication inquiétante des cas Covid-19. Mais comme l’explique le professeur Christian Rabaud, infectiologue et président de la commission médicale d’établissement du CHRU de la ville, cette dernière s’explique par des tests faussés. Des faux positifs provoqués par un réactif de mauvaise qualité.
Le doublement des cas venait de tests faussés
Ces dernières 24 heures, la ville de Nancy a enregistré un double du nombre de cas Covid-19 pour 100 000 habitants. Suffisamment pour relancer la peur d’une seconde vague face à des malades encore plus présents. Mais comme l’explique le professeur Christian Rabaud, « après vérification, il s’agissait en fait de faux positifs ». Car en fin de semaine dernière, le taux était passé de 14,5 à 29 dans le département.
“C’est un phénomène qui a touché la toute fin de semaine dernière, vendredi 19 […] On ne s’est pas trompé de réactif, mais il peut y avoir de temps en temps dans un lot un réactif de mauvaise qualité. Ce réactif, qu’on a re-testé était défaillant. On l’a signalé à la réactovigilance pour prévenir d’autres établissements qui utiliseraient le même réactif. »
Christian Rabaud rassure également en expliquant qu’il « n’y a pas de reprise de l’épidémie » alors qu’un spécialiste pointait récemment du doigt l’abandon du masque chez les français.
Pour les patients testés positifs avec ce réactif de mauvaise qualité, le professeur explique : « Nous avons renvoyé à toutes les personnes qui avaient eu un résultat faussement positif un message correctif avec la possibilité pour elle de se retourner soit vers le Samu qui est au courant, soit vers le médecin infectiologue de garde du CHU pour les rassurer complètement s’il en était besoin ».
Au final, plus de peur que de mal et des tests qui ont été faits « dans la précipitation » face à la situation actuelle qui demande de rapidement identifier les cas contacts.