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International

Révolution dans la Silicon Valley : naissance d’un syndicat au sein de Google

Jérôme
International > États-Unis > Google > Syndicats
Par Jérôme,  publié le 5 janvier 2021 à 18h15.
Google.

Google.Pixabay

Les salariés ont fait cette annonce lundi, après des mois de tensions internes liées principalement au licenciement d'une chercheuse noire.

Petite révolution parmi les géants américains des nouvelles technologies : lundi, des salariés de Google ont annoncé la création d’un syndicat que souhaitent rejoindre, pour le moment et selon eux, 226 personnes. Une décision qui vient après de longs mois de tensions ponctuées par le licenciement il y a quelques semaines d’une chercheuse noire travaillant sur les questions d’éthique liées à l’intelligence artificielle. Celui qui est désormais l’une des premières organisations syndicales de la Silicon Valley ne s’occupera pas que des questions salariales et des conditions de travail mais aussi du rôle plus large de la technologie en société.

“Créer un processus démocratique”

Et ses fondateurs d’expliquer : “Nous espérons créer un processus démocratique pour les salariés afin qu’ils puissent y exercer leur pouvoir, promouvoir la justice sociale, économique et environnementale ; et mettre fin aux disparités injustes entre les intérimaires, vendeurs, contractuels et les salariés à temps plein”. Dans le New York Times, qui a hébergé leur tribune, Parul Koul et Chewy Shaw justifient encore : “La devise de l’entreprise était ‘Ne pas être l’artisan du Mal’. Nous voulons suivre cette devise”.

Un chemin semé d’embûches

Cependant, rien n’est encore fait. En effet, les autorités doivent valider l’organisation d’un vote, lequel est suspendu au fait que 30% des salariés éligibles indiquent qu’ils sont intéressés par cette initiative. Au-delà des moyens financiers qui permettraient d’organiser la procédure, les entreprises font souvent appel à des cabinets d’avocats pour mettre à mal ces tentatives. Art Wheaton, professeur des questions sociales à l’université Cornell, estime en outre que “Cela met beaucoup de pression sur les fondateurs, qui courent le risque d’être licenciés ou d’être l’objet de harcèlement”. Mais d’un autre côté prévient-il, s’ils parviennent à leurs fins, ce type de mouvement pourrait gagner d’autres sociétés.

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