C'est suite à un conflit armé avec la Chine que l'Inde a procédé aux bannissements de ces applications, aussi bien sur iOS que Android.
TikTok n’est plus, du moins en Inde. Le gouvernement a fait savoir que l’application était désormais bannie sur le territoire, incluant 59 applications. On trouve également d’autres logiciels très populaires, comme le réseau social chinois Weibo, la messagerie WeChat ou encore le jeu Clash of Kings. La raison invoquée pour ce bannissement pur et dur est la sécurité nationale et le manque de respect de la vie privée. L’Inde affirme que la Chine met en danger son territoire à travers l’intrusion via ces applications. Pékin dément, comme le rapporte le NYTimes.
L’Inde soupçonne la Chine d’espionnage et mise en danger de son territoire
Le bannissement est grand et sévère avec 59 applications interdites en Inde. Ce n’est pas la première fois que le pays prend une telle décision, mais cette dernière est motivée par les violents affrontement à la frontière de l’Himalaya.
« Le gouvernement indien a décidé d’interdire l’utilisation de certaines applications. Cette décision est prise pour garantir la sécurité et la souveraineté du cyberespace indien. Ces applications se livrent à des activités qui portent préjudice à la souveraineté et l’intégrité de l’Inde, sa défense, sa sécurité et l’ordre public. »
Voilà plusieurs semaines que l’Inde pointe du doigt la Chine, l’accusant d’avoir pénétré sur son territoire. Des soldats indiens sont morts après un affrontement, provoquant la colère des indiens et poussant l’interdiction de ces applications chinoises. Même si le conflit semble brûlant, la Chine et l’Inde affirment vouloir privilégier le dialogue pour le résoudre.
TikTok, qui est dans cette liste des 59 applications, suscite régulièrement la défiance des autorités indiennes. Le jeudi 25 juin, c’est une célèbre utilisatrice âgée de 16 ans et comptant 2 millions d’abonnés qui a été retrouvée pendue chez elle, Siya Kakkar.
Une enquête a depuis été ouverte et, selon les premières informations, Siya Kakkar était déprimée depuis près de quatre jours.