Distinguer les dangereuses chenilles processionnaires du pin et du chêne : Comment faire ?
Chaque année, de janvier à mai, les chenilles processionnaires du pin quittent leurs nids, à ne pas confondre avec leurs homologues du chêne. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi elles portent ce nom de "processionnaires" ?
TL;DR
- Les chenilles processionnaires du pin et du chêne sont nuisibles pour la santé humaine.
- Elles sont reconnaissables par leur marche en procession et leurs nids de soie.
- Elles peuvent causer des éruptions cutanées, irritations et conjonctivites chez l’homme et l’animal.
Chenilles processionnaires : attention danger !
Le printemps, généralement apprécié pour son renouveau, peut également être synonyme de danger. En effet, entre janvier et mai, on assiste à la sortie des chenilles processionnaires du pin et du chêne. Ces insectes sont classés comme nuisibles pour la santé humaine depuis avril 2022. Il est donc essentiel de savoir les reconnaître et de prendre des précautions pour éviter tout contact.
Comment identifier les chenilles processionnaires ?
Les chenilles processionnaires ne doivent pas être confondues avec d’autres espèces de chenilles poilues, inoffensives comme le bombyx de la ronce ou la laineuse du cerisier. La chenille processionnaire du pin est de couleur rouge, noir et marron, a un aspect velu et peut mesurer plusieurs centimètres de long. Elle construit des nids de soie aux extrémités des branches de pins et de cèdres, dont elle se nourrit.
Quant à la chenille processionnaire du chêne, elle est de la même taille mais de couleur plus jaunâtre. Elle construit des nids de soie sur les troncs et branches de chênes, où elle se nourrit des feuilles la nuit.
Le danger des chenilles processionnaires
Le contact avec ces chenilles peut causer plusieurs symptômes chez l’homme et l’animal, notamment des éruptions cutanées, des démangeaisons, des irritations des voies respiratoires et des conjonctivites. « Une chenille morte peut rester urticante deux-trois jours après. Sa mue peut elle rester urticante deux à trois ans après ! », alerte Alexis Borges, entomologiste à l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie).
De plus, les animaux domestiques peuvent être tentés de jouer avec ces chenilles, ce qui peut entraîner des inflammations des muqueuses et des lésions graves. En cas de contact, il est crucial de contacter un vétérinaire ou un centre antipoison vétérinaire.
Précautions à prendre
Il est recommandé d’éviter au maximum les zones où ces chenilles sont présentes, surtout entre janvier et mai pour la processionnaire du pin, et entre avril et août pour la processionnaire du chêne. Si vous observez un nid, il est conseillé de ne pas y toucher et d’appeler un professionnel pour le faire enlever.
