La taxe sur les super-riches est-elle morte et enterrée pour 2025 ?

Image d'illustration. Balance représentant impôt sur revenuADN
Découvrez pourquoi la contribution sur les très hauts revenus, un sujet brûlant, pourrait être définitivement mise de côté en 2025 et quelles pourraient en être les conséquences pour vous !
Tl;dr
- Présentation de la loi spéciale visant à maintenir le fonctionnement de l’Etat en 2025.
- Discussion sur l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu.
- Debats sur la possibilité de la rétroactivité fiscale.
Une loi spéciale pour préserver le fonctionnement de l’Etat
Le mercredi 11 décembre, le gouvernement a présenté au Conseil des ministres une loi spéciale. Cette dernière vise à assurer le fonctionnement de l’Etat en 2025, en lui permettant de lever des impôts même sans avoir adopté une loi de finances. C’est une réponse préventive à une éventuelle situation de shutdown, similaire à celle que connaît parfois les Etats-Unis.
Indexer le barème de l’impôt sur le revenu
Les divers groupes politiques semblent s’accorder sur l’idée d’indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation, pour éviter une hausse d’impôt globale.
Cependant, il reste à voir si un amendement à cet effet sera intégré à la loi spéciale. La question reste ouverte et fera certainement l’objet de débats intenses lors de la prochaine session parlementaire.
Rétroactivité fiscale : une possiblité controversée
Le débat sur la possibilité de créer de nouveaux impôts au cours de l’année 2025, même après le vote de la loi de finances, reste vif.
Certains experts estiment que la rétroactivité fiscale est envisageable, à condition qu’elle serve l’intérêt général. Toutefois, cette perspective soulève des questions juridiques complexes et pourrait être contestée devant le Conseil constitutionnel.
L’avis de la rédaction
Tout en respectant la nécessité de maintenir le fonctionnement de l’Etat, ce projet de loi soulève des questions cruciales sur l’équité et la prévisibilité de notre système fiscal. Il est essentiel que les débats parlementaires à venir soient guidés par la recherche d’un consensus équilibré entre les impératifs budgétaires de l’Etat et les droits des contribuables.
