Les 5 principaux facteurs du cancer du sein révélés par les dernières recherches

Image d'illustration. Femme au dos orné de dentelle délicateADN
Les chercheurs ont récemment identifié cinq principaux facteurs pouvant favoriser l’apparition du cancer du sein. Des avancées scientifiques permettent aujourd’hui de mieux comprendre les causes de cette maladie, première en termes d’incidence chez la femme, et d’orienter la prévention.
Tl;dr
- Mutations génétiques majeures augmentent le risque mammaire.
- Facteurs de mode de vie et hormonaux influents.
- Environnement et santé métabolique jouent un rôle clé.
L’essor préoccupant du cancer du sein : comprendre les causes
Depuis plusieurs années, l’incidence du cancer du sein ne cesse de croître à travers le monde. Cette maladie, caractérisée par une prolifération incontrôlée de cellules dans la glande mammaire, pose des défis majeurs à la santé publique.
Les tumeurs peuvent apparaître principalement dans les canaux ou les lobules du sein, mais d’autres tissus peuvent également être touchés. Une détection précoce offre souvent des perspectives encourageantes de traitement ; néanmoins, la prévention reste au cœur des préoccupations médicales.
Les mutations génétiques : facteur déterminant
Parmi les causes identifiées, les anomalies génétiques héréditaires se distinguent nettement. Les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, bien connues des chercheurs, exposent les femmes porteuses à un risque très élevé : jusqu’à 72 % pour le premier et près de 69 % pour le second au cours de la vie. Lorsque ces gènes cessent d’assurer leur fonction protectrice contre le développement tumoral, la survenue d’un cancer peut s’accélérer et frapper plus tôt que la moyenne. Ainsi, il est recommandé aux femmes ayant des antécédents familiaux (mère ou sœur atteinte) d’envisager un dépistage génétique ou des mesures préventives spécifiques.
L’influence du mode de vie et des hormones
À côté du patrimoine génétique, l’environnement quotidien joue un rôle non négligeable. Le surpoids ou l’obésité figurent parmi les principaux facteurs évitables : l’excès de tissu adipeux stimule la production d’œstrogènes susceptibles d’alimenter certaines formes de tumeurs mammaires. La sédentarité, tout comme le tabagisme — dont les substances nocives fragilisent directement les cellules du sein — viennent alourdir ce bilan. Même une activité physique jugée « modérée » n’offre pas toujours une protection suffisante si elle n’est pas régulière ni soutenue.
Les spécialistes insistent également sur l’importance de certains paramètres hormonaux : une puberté précoce, une ménopause tardive ou un recours prolongé à l’hormonothérapie substitutive (THS) augmentent sensiblement l’exposition aux œstrogènes et à la progestérone — deux hormones étroitement liées au risque tumoral. À l’inverse, une grossesse à un âge plus jeune et l’allaitement tendent à réduire ce risque. Quant aux contraceptifs hormonaux, ils induisent parfois une légère hausse du risque, généralement temporaire après leur arrêt.
Métabolisme et environnement : des menaces invisibles
Enfin, il serait réducteur d’ignorer le poids de la santé métabolique : diabète ou résistance à l’insuline constituent autant de terrains favorables au développement tumoral après la ménopause. Une gestion attentive de sa glycémie – via alimentation équilibrée, activité physique adaptée ou suivi médical – demeure donc essentielle.
Dans cette dynamique déjà complexe s’ajoutent les risques liés à l’environnement : exposition aux rayonnements ionisants (par exemple lors de traitements médicaux), contact avec certains perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques ou cosmétiques… Sans oublier polluants atmosphériques et métaux lourds comme le cadmium qui pourraient jouer un rôle dans l’apparition du cancer.
Pour résumer :
- Mutations génétiques, mode de vie moderne et facteurs hormonaux interagissent fortement.
- L’environnement et la santé métabolique représentent aussi des enjeux essentiels.